La communication médicale est la transmission d’informations des professionnels de la santé publique à la population et plus spécifiquement, aux patients.
Mais elle est correspond aussi à la mise en place de stratégies de communication destinées à l’amélioration des comportements pour une meilleure santé globale de la population.
La communication au cabinet médical
Dans l’opinion publique, le médecin est considéré comme la source d’information la plus fiable par 91% des gens. Le cabinet médical est donc un endroit privilégié afin de communiquer sur la santé.
Eduquer les citoyens quant à leur santé et modifier leurs comportements n’est pas tâche aisée. Si beaucoup voient les salles d’attente comme froides et propices à la transmission de maladies, le temps d’attente y est en moyenne de trente minutes. Elles représentent donc évidemment des outils de sensibilisation et de pédagogie à ne pas négliger : 81% des Français sont réceptifs à la prévention médicale. Si les affiches et brochures sont très appréciées, le numérique a permis l’apparition d’écrans interactifs diffusants messages informatifs, quiz et vidéos éducatives qui animent la pièce et engagent le patient. En effet, pendant qu’il patiente, il est automatiquement plus réceptif à ce qui diffusé et peut s’identifier aux encarts de prévention, aux présentations de gestes simples bénéfiques à la santé… C’est ce qu’on appelle le « wait-marketing » : profiter du temps d’attente afin de faire passer un message souhaité.
Mais le secteur de la santé pousse sa communication digitale plus loin et au plus près des gens : sur internet et dans les smartphones…
Soutenue par la communication médicale digitale
En France, sur internet, les recherches sur la santé trustent le haut du classement des recherches annuelles et presque tout le monde dispose d’un smartphone. Les internautes, désormais appelés mobinautes, privilégient l’accès instantané à différents services et informations.
On parle aujourd’hui de santé mobile. Cela regroupe « les pratiques médicales et de santé publique reposant sur des dispositifs mobiles, tels que téléphones portables, systèmes de surveillance des patients, assistants numériques personnels et autres appareils sans fil » (O.M.S 2011.)
Avec l’utilisation des données et la géolocalisation, les sites internet et applications mobiles délivrent des messages de prévention nettement plus ciblés et percutants. Mais encore, les patients peuvent s’autocontrôler grâce aux dispositifs connectés (bracelets ou montres) et bénéficier d’un suivi et de conseils ou rappels parfaitement appropriés grâce aux applications. Ils se retrouvent donc impliqués et plus enclins à adapter leurs comportements à leur santé.
Aussi, il est fréquent de voir sur les réseaux sociaux des médecins dispenser des conseils, des remèdes naturels et des activités bénéfiques à la santé. Partout, de la salle d’attente à nos smartphones, des messages préventifs sont diffusés et reconnus comme parfaitement fiables et bienveillants.
Par tous ces procédés, la médecine et la santé publique parviennent de mieux en mieux à intégrer les patients dans le processus de prévention. La prise de conscience et l’implication franche des patients pour leur santé sont à la hausse, en partie car la communication médicale actuelle donne accès à une information personnalisée et parfaitement ciblée.